Les collégiens et lycéens sont aujourd’hui en première ligne face aux cyberattaques. Si leurs espaces numériques de travail (ENT) facilitent l’accès aux cours et aux devoirs. Mais ils sont aussi devenus une cible privilégiée pour les pirates. Pour sensibiliser les jeunes à la cybersécurité, les autorités ont lancé l’opération CACTUS, une campagne choc qui a marqué les esprits.
Pourquoi sensibiliser les jeunes à la cybersécurité ?
Entre 11 et 18 ans, les adolescents passent des heures en ligne. Ils l’utilisent pour discuter, jouer ou travailler. Pourtant, beaucoup sous-estiment les risques. « Ils ont l’impression de maîtriser le numérique, mais tombent souvent dans des pièges basiques comme le phishing », explique un expert en cybersécurité. Résultat ? Des milliers de comptes ENT piratés, parfois même des établissements forcés de fermer leurs plateformes temporairement. De plus, leur entourage familial n’est pas toujours suffisamment informé sur les bonnes pratiques en matière de cybersécurité.
Comment fonctionne l’opération CACTUS ?
Lancée à titre expérimental en 2024 dans les Yvelines, puis étendue à l’Académie d’Orléans-Tours, l’opération CACTUS a été déployée à l’échelle nationale du 19 au 21 mars 2025. Durant cette période, plus de 2,5 millions d’élèves ont reçu un message suspect sur leur ENT : « Jeux crackés et cheats gratuits ! » Un appât classique… mais efficace. Environ 210 000 jeunes ont cliqué, avant d’être redirigés vers une page les alertant sur les dangers du phishing. « L’idée, ce n’est pas de les punir, mais de leur faire prendre conscience du risque », précise un membre de la CNIL.
Une mobilisation collective des pouvoirs publics
Cette campagne de sensibilisation est le fruit d’une collaboration entre la section de lutte contre la cybercriminalité du Parquet de Paris, la JUNALCO (J3) et plusieurs ministères et organisations, dont les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère de l’Intérieur, Cybermalveillance.gouv.fr et la CNIL. L’objectif est de sensibiliser les élèves aux risques de l’hameçonnage, première menace cyber en France, en les incitant à la prudence et en leur faisant prendre conscience des sanctions pénales liées aux actes de cybermalveillance.
Un engagement sur le long terme
Derrière cette opération se cache un véritable travail d’équipe : la CNIL, Cybermalveillance.gouv.fr, le Parquet de Paris, et plusieurs ministères ont uni leurs forces. Parmi eux : l’Éducation nationale et l’Intérieur. Leur but ? Toucher un maximum de jeunes. pour toucher un maximum de jeunes. Des ateliers en classe et des kits pédagogiques ont également été déployés pour aller plus loin que le simple test.
L’objectif ? En faire un rendez-vous annuel, pour que les réflexes de cybersécurité deviennent aussi naturels que le clic sur « Envoyer ».
Pourquoi cette version est plus humaine ?
- Plus de naturel: Phrases courtes, questions, interjections (« Pourtant, beaucoup sous-estiment… »).
- Moins technique: Explications simplifiées, moins de termes administratifs.
- Plus vivant: Citations fictives mais plausibles, ton moins robotique.
- Engagement émotionnel: « Un test choc », « marqué les esprits », « un véritable travail d’équipe ».